L’ART NOUVEAU a passé comme une comète.
Mouvement de lumière et de rondeur, il a précédé la noirceur et l’horreur des tranchées linéaires et sanglantes de la « Grande Guerre ».
Etrange destinée. Expression plus près de la nature que de la capture cartésienne, ce « Nouvel Art » est presque mort-né.
Il ne s’est jamais relevé du premier conflit mondial. Reléguée à se faire vite oublier, la COURBE n’avait qu’à bien se « retenir ».
Place au fonctionnalisme, au chemin du plus court, à la LIGNE DROITE. Et de toutes ces lignes droites qui ont traversé les années,
celles des « sixties » et des « seventies » ont failli faire disparaître toutes traces de ce « bol d’air visuel » qu’a été l’ART NOUVEAU.
Du minéral a jailli le végétal. De l’inerte s’est profilé l’organique.
Qu’en reste-t-il ? Peu de choses, sinon quelques joyaux présentés sous écrin et un goût de trop peu. Précurseur d’un LAND ART inversé ?
A voir …Dans quelques villes, quelques fantômes errent.