Louise Harvey

Créatrice d'images argentiques et numériques

Sur une île, au confluent d’un lac glaciaire, je suis née fille de bûcheron. Photographe autodidacte, j’ai sillonné les chemins de traverse avant de m’investir à temps plein dans les arts visuels. Issue d’un pays aux racines passées sous silence et séduite, dès mon plus jeune âge, par l’archéologie antique, la trace et les strates me sont apparues comme des éléments sous-jacents essentiels.

Mon premier projet photographique sur les terrains vagues de Montréal, intitulé « VAGUE À L’ÂME », m’a guidé vers une démarche que je dénomme « ARCHÉOLOGIE DE SURFACE » .

Le plan unique ne pouvant englober toute la richesse d’un site, la superposition manuelle d’images argentiques inversibles s’est donc révélée comme un procédé me permettant « d’insérer dans une globalité les sillons du temps, des lumières et des espaces ». Tout en restant fidèle à une photographie documentaire, une dialectique de la DISPARITION et de l’APPARITION s’instaure. D’un même lieu ressurgissent des éléments oubliés et des détails invisibles. De divers sites en transparaissent de nouveaux. On s’y promène, on y erre et l’on s’y perd quelquefois.
Cette technique de SUPERPOSITION d’images caractérise ma démarche depuis 1989. Cependant, ces dernières années, la prise de vues numériques s’est introduite, peu à peu dans mon cheminement, comme un « outil » de fabrication iconographique. Une autre forme de captation du temps et de l’espace. Des sujets inscrits virtuellement pouvant se transcrire analogiquement et se déposer ainsi en parallèle auprès de mon travail argentique.

Depuis le nouveau millénaire, je vis à Bruxelles, terre du surréalisme …

Louise Harvey

Créatrice d'images argentiques et numériques

Louise Harvey
Sur une île, au confluent d’un lac glaciaire, je suis née fille de bûcheron. Photographe autodidacte, j’ai sillonné les chemins de traverse avant de m’investir à temps plein dans les arts visuels. Issue d’un pays aux racines passées sous silence et séduite, dès mon plus jeune âge, par l’archéologie antique, la trace et les strates me sont apparues comme des éléments sous-jacents essentiels.

Mon premier projet photographique sur les terrains vagues de Montréal, intitulé « VAGUE À L’ÂME », m’a guidé vers une démarche que je dénomme « ARCHÉOLOGIE DE SURFACE » .

Le plan unique ne pouvant englober toute la richesse d’un site, la superposition manuelle d’images argentiques inversibles s’est donc révélée comme un procédé me permettant « d’insérer dans une globalité les sillons du temps, des lumières et des espaces ». Tout en restant fidèle à une photographie documentaire, une dialectique de la DISPARITION et de l’APPARITION s’instaure. D’un même lieu ressurgissent des éléments oubliés et des détails invisibles. De divers sites en transparaissent de nouveaux. On s’y promène, on y ère et l’on s’y perd quelquefois.
Cette technique de SUPERPOSITION d’images caractérise ma démarche depuis 1989. Cependant, ces dernières années, la prise de vues numériques s’est introduite, peu à peu dans mon cheminement, comme un « outil » de fabrication iconographique. Une autre forme de captation du temps et de l’espace. Des sujets inscrits virtuellement pouvant se transcrire analogiquement et se déposer ainsi en parallèle auprès de mon travail argentique.

Depuis le nouveau millénaire, je vis à Bruxelles, terre du surréalisme …